Trois lauréats ont été primés, mardi soir à la villa des arts de Casablanca, par la Fondation Al Mada, lors de la cérémonie de remise de son prix destiné aux étudiants des beaux-arts marocains.
Le premier prix est revenu à Oualid Lazrak, le deuxième prix a été décerné à Safia Kaakoua, tandis que troisième a été décerné à Salma Ahaddad.
Portant sur la thématique de l’identité marocaine, le concours Prix Fondation Al Mada vise à promouvoir la création contemporaine et les jeunes artistes-peintres en leur offrant une exposition collective et différents prix. La Fondation a également annoncé le lancement en février 2024 d’une prochaine édition de son Prix, ainsi que l’organisation à venir d’une exposition collective réunissant les lauréats du prix aux Villas des arts de Casablanca et Rabat.
Sélectionnés par un jury professionnel, les trois lauréats ont été primés parmi les 28 candidats qui ont pris part à ce concours, organisé en partenariat avec l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca et l’Institut des Beaux-Arts de Tétouan.
« Nous avons repéré des œuvres très intéressantes et pertinentes par leur adéquation au thème du concours, l’identité marocaine, mais aussi par leur maîtrise du savoir-faire technique », a indiqué à la MAP, Mohamed Rachdi, critique d’art et membre du jury du concours, soulignant « le potentiel prometteur des jeunes artistes ».
Galeriste et membre du jury du concours, Nabil Bayahya expliqué que son choix a été guidé par « la volonté d’inciter les jeunes artistes à interroger notre identité: comment est-elle composée, qu’est ce qui nous fait vibrer, ce qui fait appel à notre récit national, à notre enfance, à notre identité culturelle propre ».
Également auteur de l’ouvrage Politiques culturelles à l’âge du numérique: l’exemple du Maroc, Il a rappelé que « l’identité marocaine est elle-même plurielle, large et inclusive ayant absorbé nombre de composantes ».
Outre Mohamed Rachdi et Nabil Bayahya, le jury de ce concours est composé de l’artiste émérite Abdelkebir Rabi, l’architecte Omar Benmoussa et le professeur Aziz Chafik.