Les premières négociations sur la formation d’une coalition gouvernementale en Belgique se sont soldées par un échec et la démission du président du parti conservateur flamand (N-VA), Bart De Wever auquel le roi Philippe avait confié le 10 juillet dernier, la charge de de mener les tractations pour la mise en place d’un nouveau gouvernement de coalition avec quatre autres formations politiques, a annoncé jeudi le Palais royal.
Le souverain belge avait nommé Bart De Wever «formateur», une responsabilité d’ordinaire confiée à celui qui est pressenti pour devenir chef du gouvernement. Cinq formations politiques flamandes et wallonnes avaient convenu de tenter de constituer une coalition après les élections de juin dernier.
Dès aujourd’hui (vendredi), le roi des Belges va amorcer de nouvelles consultations «avec les présidents des cinq partis associés aux négociations en vue de la formation d’un nouveau gouvernement», a annoncé le Palais royal à travers un communiqué.
Ces premières négociations ont calé sur des questions de fiscalité, les libéraux francophones rejetant une proposition de taxe sur les plus-values, soutenue par les socialistes flamands.
Avec un déficit public équivalant à 4,4 % de son PIB, la Belgique figure parmi les sept pays européens faisant l’objet d’une procédure d’infraction aux règles budgétaires de la zone euro.