La SEC (Securities and Exchange Commission), l’autorité de régulation des marchés financiers aux États-Unis, a déposé plainte hier mardi, contre l’homme d’affaire américain, Elon Musk qu’elle accuse de ne pas avoir déclaré à temps, son acquisition de plus de 5 % des actions de Twitter en mars 2022, ce qui aurait faussé les prix du marché.
Selon la SEC, ce retard dans la déclaration a permis à Elon Musk de payer les actions à un prix « artificiellement bas », lui économisant au moins 150 millions de dollars. L’acquisition totale de Twitter, finalisée en octobre 2022, avait été précédée par des négociations tumultueuses et une série de controverses. Musk a depuis rebaptisé la plateforme « X ».
Alex Spiro, avocat d’Elon Musk, a contesté ces accusations, affirmant que son client n’avait rien fait d’illégal et que la SEC « n’a pas un dossier suffisamment solide ». Il a également dénoncé les enquêtes répétées sur Musk, les qualifiant de « malavisées ».
Ce n’est pas la première fois que Musk fait face à des litiges liés à Twitter. En octobre 2024, la SEC avait déjà intenté une action en justice pour contraindre Musk à témoigner après son absence lors d’une audition programmée.
Par ailleurs, des actionnaires ont également poursuivi le milliardaire, l’accusant d’avoir divulgué tardivement sa prise de participation de 5 % dans Twitter.
Outre ces différends financiers, Elon Musk reste une figure controversée. Proche de Donald Trump, qui va bientôt élire domicile à la Maison Blanche, aurait contribué à hauteur de 270 millions de dollars à la campagne républicaine. Trump lui aurait promis un rôle clé dans une commission visant à « démanteler la bureaucratie gouvernementale ».
Ces nouveaux développements s’ajoutent aux controverses entourant les décisions de Musk depuis l’acquisition de Twitter/X, lesquelles mesures ont suscité de multiples poursuites émanant d’investisseurs, d’anciens employés et de partenaires commerciaux.