Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a annoncé sa démission effective le 6 mars 2025, assumant la responsabilité de l’échec des services de sécurité lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
Halevi, en poste depuis décembre 2022, a présenté sa démission après un accord de cessez-le-feu dans le conflit à Gaza, accepté par le ministre de la Défense, Israël Katz et le Premier ministre, Benyamin Netanyahou.
Dans une lettre adressée à Israël Katz, Halevi a exprimé son regret pour l’attaque du 7 octobre, soulignant que la responsabilité de cet échec le marquerait à vie. Il a ajouté qu’il quittait ses fonctions après avoir vu les succès de l’armée sur d’autres fronts et un nouvel accord pour la libération d’otages.
Bien que l’impréparation des services de sécurité ait provoqué des critiques, Benyamin Netanyahou a refusé d’ouvrir une enquête sur sa propre responsabilité. En revanche, plusieurs responsables militaires ont démissionné, dont le chef du commandement Sud Yaron Finkelman.
Halevi, dont le successeur n’a pas encore été désigné, a été critiqué par des membres du gouvernement israélien, notamment par le ministre des Finances, Bezalel Smotrich qui lui reprochait sa gestion jugée trop douce de la situation à Gaza.
Halevi, proche de l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant lui-même limogé par Netanyahou en novembre dernier, était également en désaccord avec certains ministres religieux concernant l’exemption de service militaire accordée aux étudiants ultra-orthodoxes.