Mawazine a attiré cette année plus de 3,75 millions de festivaliers qui ont vibré pendant neuf jours, du 20 au 28 juin, sur les scènes de Rabat et de Salé, aux sons de la musique dans toute sa diversité et emportés par les rythmes éclectiques de plus de 100 artistes du monde entier.
Cette 20e édition du Festival Mawazine-Rythmes du Monde, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, s’est conclue samedi dans une atmosphère d’effervescence populaire et de communion artistique rare, selon l’Association Maroc Cultures.
Cet afflux remarquable, matérialisé par des scènes combles chaque soir, confirme la position singulière de Mawazine parmi les plus grands festivals mondiaux, alliant excellence artistique, gratuité d’accès pour la majorité des concerts, et engagement fort pour la promotion des talents marocains.
Elle témoigne aussi de la richesse culturelle du Maroc, terre d’hospitalité et de dialogue, qui fait de la diversité et de l’ouverture artistique un pilier de son rayonnement international, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Sur la scène OLM Souissi, point névralgique de la programmation internationale, les plus grandes icônes de la scène mondiale ont offert des prestations inoubliables. Kid Cudi, Becky G, aespa, Lil Baby, Wizkid, Afrojack, Lojay, MoBlack ou encore Lost Frequencies ont enflammé l’esplanade, soir après soir. Mais trois concerts ont particulièrement transcendé l’instant: Will Smith, 50 Cent et ElGrande Toto.
Sur la scène Nahda, véritable temple des musiques orientales, les grandes voix du monde arabe ont illuminé chaque soirée : Nancy Ajram, Myriam Fares, Sherine, Hamaki, Ruby, Aminux, Ragheb Alama, ou encore Boudchart. Des soirées qui ont rappelé combien la musique peut unir les cœurs et transcender les frontières.
Entièrement dédiée aux artistes marocains, la scène de Salé a connu une affluence sans précédent. Des artistes emblématiques comme Abdelaziz Stati, Najat Aatabou, Daoudi, Hajib, Adil Miloudi, Samy Ray, Mohamed Adly, ont côtoyé la nouvelle génération représentée par Lmorphine, Lazaro, Rafiaa, 7-Toun, Zakaria Ghafouli ou Kaoutar Berrani.
Le public était aussi au rendez-vous au Théâtre National Mohammed V, où il a retrouvé l’intensité des concerts en salle, sur la scène du Bouregreg, avec Salif Keita, Julian Marley et, enfin à Chellah, où le festival a retrouvé sa part contemplative, avec Soukaina Fahsi, Egyptian Project, Luis Salazar, Banista ou Gulay Hacer Toruk.
Avec plus de 500 journalistes accrédités, une couverture médiatique nationale et internationale remarquable, et des millions d’interactions sur les réseaux sociaux, cette 20e édition de Mawazine confirme que le festival dépasse les frontières de la musique pour s’imposer comme un événement culturel global, commente l’Association Maroc Cultures.