Le Conseil de l’Internationale socialiste (IS) a apporté son soutien aux efforts déployés pour parvenir à un règlement de la question du Sahara sur la base d’une “solution politique, réaliste et négociée, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité”.
Réuni les 28 et 29 janvier dans la capitale de la République dominicaine, Saint Domingue, le Conseil de l’IS a adopté une recommandation qui revient sur les derniers développements de la question au niveau des Nations-Unies. Elle évoque notamment la table-ronde, tenue les 5 et 6 décembre dernier à Genève, avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du polisario, ce qui montre clairement à l’opinion publique internationale que l’Algérie est un acteur clé de ce conflit régional.
Abdessalam Eddabbagh, représentant de l’Union socialiste des Forces populaires (USFP) à l’IS et membre du comité des relations internationales du parti, qui a présenté cette recommandation, est revenu sur l’historique de ce conflit régional artificiel qui remonte à la Guerre froide.
Il a notamment souligné la poursuite du processus des retrait des reconnaissances de la fantomatique république du polisario, Rasd et l’impératif de s’intéresser au sort des populations des camps de Tindouf et de dénoncer les violations des droits de l’Homme par le polisario, notamment parmi les enfants et les femmes.
D’autre part, le Conseil a adopté le rapport de la Commission pour l’égalité et la parité, approuvé par le Conseil de l’Internationale Socialiste des femmes, présidée par la Marocaine Ouafa Hajji, qui contenait des recommandations soulignant l’engagement de l’IS à promouvoir l’égalité et à réaliser la parité au sein de ses composantes et au sein des partis membres.
L’ordre du jour comprenait aussi le développement d’actions communes en faveur de la paix et du développement durable, la lutte contre la pauvreté pour un monde plus juste et uni, la défense des droits et des libertés contre toutes les formes de discrimination et de racisme et la protection des acquis démocratiques.