L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) continue de sévir contre les pratiques abusives dans l’agriculture, avec la destruction de 136 tonnes de pommes de terre à Berkane traitées avec des pesticides non homologués.
Cette opération, menée par les services régionaux de l’ONSSA dans la région de l’Oriental, en présence des représentants des autorités provinciales et de la Gendarmerie royale, fait suite aux résultats d’analyses, indique vendredi un communiqué de l’ONSSA, précisant que les procès-verbaux d’infractions ont été dressés à l’encontre des contrevenants et transmis à la justice.
L’opération s’inscrit dans le cadre des plans de surveillance et de contrôle de l’utilisation des pesticides dans les fruits et légumes, explique l’ONSSA, ajoutant que ses services à Berkane ont procédé à des prélèvements sur des échantillons de pommes de terre stockées dans des entrepôts agréés par l’Office et d’autres conservées en dehors de ces entrepôts.
Les résultats des analyses ont démontré que les pommes de terre stockées dans des entrepôts agréés, sont conformes et respectent les taux de résidus de pesticides homologués, alors que celles stockées ailleurs ont été traitées avec des pesticides non homologués pour la pomme de terre.
L’ONSSA, établissement public, sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, informe l’opinion publique que « les contrôles des fruits et légumes sont renforcés et que cette action ne se limitera pas seulement à la région de l’Oriental, mais à l’ensemble des régions ».