Le coup de filet mené lundi par les éléments du BCIJ dans les milieux djihadistes ne manque pas de surprendre, la cellule terroriste étant composée de 10 femmes en relation directe avec Daech, dont 7 sont mineures. Une première.
Les membres de la cellule djihadiste s’activaient à Kénitra, Tan Tan, Sidi Slimane, Salé, Tanger, Oulad Tayma, Zagora et Sidi Taïbi (près de Kénitra). le BCIJ a saisi des matériaux susceptibles d’entrer dans la fabrication d’explosifs chez l’une d’elles.
Elles avaient planifié de commettre des attentats suicides suivant l’exemple du frère de l’une d’entre elles, qui s’était fait exploser en Irak au début de l’année, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
D’ailleurs, les dix filles sont, pour la plupart, des proches de djihadistes mâles qui se trouvent dans la zone de conflit syro-irakienne. De ce fait, elles étaient en contact direct avec l’organisation terroriste de l’EI, dont elle avaient prêté allégeance au chef.
Outre leurs préparatifs pour mener des attentats kamikazes contre plusieurs cibles sensibles au Maroc, elles étaient actives dans l’embrigadement d’autres candidates au djihad pour le compte de Daech.