Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders a été interpellé au Parlement suite à la déclaration du secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Théo Francken sur les droits de l’homme au Maroc.
Dans une question adressée à Didier Reynders, la députée fédérale belge Gwenaëlle Grovonius a souligné que la déclaration de M. Francken «pour le moins insidieuse, est loin d’être la première posture polémique que prend le Secrétaire d’Etat à l’encontre du Maroc et de ses ressortissants dont il doutait de la valeur ajoutée en Belgique ».
Elle affirme «ne pas admettre que l’on mette sur un pied d’égalité un pays partenaire de notre Coopération au développement et de notre diplomatie » avec d’autres pays qui ne respectent pas les droits de l’homme.
La députée belge s’est interrogée si le ministre des Affaires étrangères allait «prendre ses distances et condamner les graves insinuations de Théo Francken à l’égard du Maroc».
L’ambassade du Maroc à Bruxelles avait vivement protesté contre les propos de M. Francken qui a cité le Maroc parmi «les pays où les droits de l’homme ne sont pas respectés».
Dans une mise au point adressée au ministère belge des Affaires étrangères, la représentation diplomatique du Royaume avait qualifié que les propos de Théo Francken de « politiquement inacceptables et totalement inappropriée».