ONU- Sénégal: Le plan d’autonomie est le “cadre approprié” pour le règlement de la question du Sahara

Le Sénégal a affirmé, lundi, devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies, que l’initiative marocaine d’autonomie “demeure plus que jamais un cadre approprié pour une issue heureuse et définitive” au différend régional artificiel autour du Sahara marocain.

“Le Sénégal saisit l’opportunité qu’offre cette session principale pour réitérer son appel en faveur d’un regard neuf sur l’évolution de la situation au Sahara, à la lumière de l’initiative d’autonomie avancée, soumise par le Royaume du Maroc”, a souligné l’ambassadeur du Sénégal à l’ONU, Cheikh Niang, devant les membres de la Commission.

La crédibilité de cette initiative, a-t-il poursuivi, a d’ailleurs conduit le Conseil de Sécurité de l’ONU, notamment à travers sa résolution 2414 (2018), “à prendre au sérieux les efforts du Maroc pour résoudre ce différend, sur la base de négociations substantielles entre les parties”.

De même, M. Niang a insisté sur le fait que les pays voisins ont également un rôle important à jouer. “C’est d’ailleurs le sens du paragraphe opérationnel 4 de la résolution 2414 exhortant les Etats voisins à +apporter des contributions importantes au processus politique et à renforcer leur participation au processus de négociation+”, a-t-il précisé.

Tout en saluant “la volonté réaffirmée des autorités marocaines de poursuivre les efforts pour garantir au processus onusien le succès escompté”, le représentant du Sénégal a indiqué que “cette volonté s’est d’ailleurs traduite encore dernièrement par la coopération étendue à l’Envoyé personnel, lors de sa visite dans la région, où il s’est entretenu avec les représentants légitimes des exécutifs locaux du Sahara marocain”.

“En tant que Communauté internationale, nous devons également garder à l’esprit le potentiel inestimable d’une issue définitive à ce différend, non seulement en termes de coopération et de développement, mais aussi de prise en charge des importants défis qui se posent à la Région, au Sahel, et au-delà, à l’échelle globale”, a souligné l’ambassadeur sénégalais.

Une telle solution politique permettra aussi de trouver “une issue heureuse et durable” à la situation des populations des camps de Tindouf, en application du Droit international humanitaire, a-t-il insisté.