Le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue « une base sérieuse pour de futures discussions » en vue du règlement définitif de la question du Sahara, a affirmé mercredi devant le Conseil de sécurité, François Delattre, l’ambassadeur représentant permanent de la France à l’ONU.
« Pour la France, le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue une base sérieuse pour de futures discussions » sur la question du Sahara, a souligné François Delattre dans son intervention suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2440 prorogeant de six mois le mandat de la Minurso.
Dans le prolongement du succès de la visite de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, dans la région en juin et juillet, ce dernier a posé les jalons pour la table ronde préliminaire prévue début décembre à Genève, appelant les participants à cette table ronde « à jouer un rôle constructif », a noté le diplomate français.
Concernant la situation sur le terrain, l’ambassadeur français a relevé que « c’est bien le calme sur le terrain obtenu grâce à la MINURSO qui permet d’avancer sur le volet politique ».
« On peut ainsi se féliciter de l’absence de menaces majeures au cessez-le-feu, dont cette résolution prend acte, et d’une situation améliorée sur le terrain » depuis le dernier renouvellement du mandat de la Minurso, a insisté François Delattre, rappelant que le Conseil de sécurité avait passé « des messages clairs » en avril dernier qui ont « porté leurs fruits ».
« Notre rôle est de rappeler avec vigilance que le cessez-le-feu doit continuer d’être pleinement respecté », a conclu l’ambassadeur français.