Les séparatistes du polisario et leurs prétentions fallacieuses ont essuyé un cinglant revers lors d’un débat, mardi, au parlement panafricain (PAP), basé à Midrand (près de Johannesburg), au sujet de la question de l’immigration, un des défis que l’Afrique tente de relever.
Lors de ce débat, tenu dans le cadre des réunions des commissions permanentes et du Caucus de l’institution législative continentale, la délégation d’afro-députés marocains a déjoué les tentatives des représentants de l’entité fantomatique qui ont essayé de sauter sur l’occasion pour véhiculer leurs allégations fallacieuses au sujet de la question du Sahara marocain et induire en erreur les députés africains en ressassant un discours dépassé par les réalités sur le terrain.
Les représentants marocains ont été vifs et efficaces dans leur riposte, soulignant, preuve à l’appui, la situation de siège imposée aux sahraouis marocains retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie.
Ces séquestrés sont de véritables otages d’une poignée de mercenaires qui les utilisent pour servir leurs desseins séparatistes, ont relevé les afro-députés, soulignant que les séquestrés de Tindouf sont privés de leurs droits les plus élémentaires notamment le droit à la liberté de mouvement.
Rappelant que la question du Sahara marocain relève du ressort de l’Organisation des Nations-Unies, ils ont souligné que les membres du PAP sont appelés à contribuer aux efforts continentaux visant à apporter des réponses efficaces à la question de l’immigration, désormais posée avec acuité dans le continent.
Ils ont, dans cette veine, mis en avant les efforts, reconnus à l’échelle continentale et mondiale, que le Maroc déploie dans ce domaine, partant de sa ferme conviction que l’Afrique est capable de prendre en charge toutes les questions qui touche à l’avenir de ses enfants, dont celle de l’immigration.
Depuis son retour au sein de sa famille institutionnelle africaine qu’est l’Union africaine (UA), le Maroc n’a pas cessé d’apporter une contribution constructive à l’action commune africaine notamment dans le domaine de l’immigration, ont-ils souligné, rappelant la désignation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en tant que Leader de l’UA sur la question de l’immigration lors du 28ème Sommet de l’organisation panafricaine et le choix porté sur le Royaume pour abriter le siège de l’observatoire africain sur la migration.
Il s’agit de développements qui confortent le Maroc dans sa position en tant que pays qui joue un rôle clé dans le cadre des efforts orientés vers l’émergence de l’Afrique en tant qu’espace de complémentarité et d’intégration, ont souligné les afro-députés marocains.
L’un des moments forts de la séance a été l’intervention de Yehfadeh Ben Mbarek, du groupe Haraki à la chambre des Conseillers, qui a pris la parole pour présenter sa propre expérience, en tant que parlementaire représentant les provinces du sud du Royaume.
«Je suis né et éduqué à Dakhla, une des villes du Sahara marocain, où je pratique la politique dans un cadre démocratique», a-t-il dit, soulignant que les provinces du sud enregistrent les taux de participation les plus élevés lors des différentes opérations électorales marocaines.
«Je suis l’exemple de sahraoui marocain, fier de sa marocanité et jouissant pleinement de ses droits économique, politique, social et culturel», a encore dit M. Ben Mbarek. Les interventions des afro-députés marocains ont suscité les acclamations de leurs confrères africains qui se sont félicités de la présence des représentants du parlement marocain au sein du PAP, soulignant que la voix du Maroc est désormais entendue au sein de l’institution législative panafricaine.
La délégation marocaine lors des travaux des commissions permanentes du PAP, qui se poursuivront jusqu’à vendredi, est composée de Noureddine Kerbal, du groupe Justice et Développement à la chambre des Représentants, Meryem Ouhssata, du groupe Authenticité et Modernité à la chambre des Représentants, Mhammed Zekrani, du groupe Rassemblement Constitutionnel à la chambre des Représentants, Abdellatif Abdouh, du groupe Istiqlalien pour l’Unité et l’Egalitarisme à la chambre des Conseillers, et Yehfadeh Ben Mbarek, du groupe Haraki à la chambre des Conseillers.(MAP).