L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, M. Omar Hilale, a affirmé, mercredi devant la 4ème Commission de l’ONU, que l’autonomie est l’unique et seule solution à la question du Sahara marocain et réaffirmé l’attachement du Maroc « au processus politique, exclusivement onusien ».
La reprise de ce processus, a insisté l’ambassadeur, doit se faire sur la base des accords obtenus avec l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, consignés dans la résolution 2468 du Conseil de sécurité, notamment le processus des tables rondes, « avec la participation pleine, active et responsable de toutes les parties ».
A cet égard, M. Hilale a fait remarquer que le processus politique actuel a pu voir le jour grâce à la présentation, en 2007, par le Maroc, de son initiative d’autonomie pour la région du Sahara, soulignant que depuis, le Conseil de Sécurité a, dans ses résolutions successives, qualifié les efforts du Maroc de « sérieux et crédibles ».
Par ailleurs, M. Hilale a relevé que l’année écoulée a constitué un tournant structurant dans le processus politique sur le Sahara marocain, grâce à l’adoption des résolutions 2440 et 2468 du Conseil de Sécurité et la tenue des deux tables rondes de Genève, les 5 et 6 décembre 2018 et les 21 et 22 mars 2019.
Selon M. Hilale, ces deux résolutions ont consacré trois éléments fondamentaux pour la résolution de ce différend régional, en ce sens qu’elles ont établi les paramètres de la solution politique, qui doit être « politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis », défini, une fois pour toutes, les participants au processus politique sur ce différend régional (Maroc, Algérie, Mauritanie et polisario), et réaffirmé la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie en tant que la solution sérieuse et crédible à ce différend régional.
Omar Hilale a par ailleurs, mis à nu les violations des droits de l’Homme perpétrés par le polisario dans les camps de Tindouf. Soumis à un blocus militaro-sécuritaire, ces camps connaissent depuis plusieurs mois des manifestations, contestations et soulèvements populaires civils contre le polisario, a déploré l’ambassadeur marocain, ajoutant que ce mouvement séparatiste recourt massivement à la répression violente et à l’usage de moyens militaires lourds pour réprimer les manifestants.