Coronavirus: Brahim Ghali au pied du mur

La colère et l’inquiétude de la population sahraouie dans les camps de Tindouf face à l’aggravation de la pandémie du Coronavirus ont eu raison de l’entêtement de Brahim Ghali, qui s’est finalement fendu d’un message demandant à une population en détresse d’observer le confinement, en continuant toutefois de nier l’existence des contaminations.

Mais loin d’apaiser les craintes, le chef mercenaire du polisario qui est particulièrement haï pour ses pratiques mafieuses, n’a fait qu’exacerber l’irritation de la population, selon de très bonnes sources dans les camps.

Depuis plusieurs semaines déjà, les sahraouis des camps étaient très remontés contre les responsables du mouvement séparatiste qui ont abandonné les campements et se sont, les premiers, confinés dans leurs confortables résidences, alors que l’Algérie a fermé ses frontières face à une population qui se sent piégée.

Abandonnés et démunis des moindres moyens de protection contre le virus, les Sahraouis se sentent d’autant plus fragilisés que plusieurs personnes sont mortes par le Covid-19 et enterrées par le polisario dans le plus grand secret.

Aujourd’hui le ressentiment de la population contre Brahim Ghali a redoublé, alors que le chef polisarien lui demande de rester confinée, de prendre des mesures préventives en l’absence d’eau courante, d’assainissement ou de produits désinfectants.