Amnesty International: Une sombre intrigue dans l’affaire Omar Radi

Personne ne se doutait des « talents » d’investigation d’Amnesty international jusqu’à l’affaire Omar Radi, une sombre intrigue dans laquelle l’organisation a imputé aux autorités marocaines, sans preuve probante, la responsabilité du piratage de son téléphone grâce à un logiciel conçu par une société informatique israélienne du nom de NSO.

Diminué au départ par les approximations, le rapport d’Amnesty a été finalement victime de ses divinations érigées artificiellement en arguments, qui lui enlèvent le sérieux attendu d’une organisation internationale.

Cherchant à tout prix à épingler le Maroc, Amnesty a été pourtant incapable d’établir un quelconque lien entre le Royaume et la société NSO, ni de prouver l’existence d’un contrat sur l’acquisition du logiciel Pegasus et encore moins de démontrer le moindre lien entre eux.

Qu’à cela ne tienne! l’organisation a vite trouvé la parade en reconnaissant qu’il «est difficile de savoir quels outils sont utilisés, vendus ou achetés et détournés de leur utilisation légitime, en raison de l’absence de transparence qui caractérise le secteur de la surveillance».

Au bout de 20 pages, le rapport donne l’impression de tourner en rond, multipliant les exemples des opérations cybernétiques malveillantes, des technologies d’espionnage et de la technologie israélienne en particulier, sans arriver à mettre en évidence le piratage du smartphone de Omar Radi par les autorités marocaines.

Faute de pouvoir convaincre, Amnesty reconnaît au final «qu’elle ne dispose d’aucune preuve sur l’achat, par Rabat, de cette technologie».