Le Maroc, en tant que pays de transit, souffre d’une “pression migratoire” en provenance des pays d’Afrique subsaharienne, a affirmé le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, lors d’une conférence de presse, dimanche, à l’occasion du Sommet du G20.
“Le Maroc et d’autres pays de transit subissent également une pression migratoire de l’Afrique subsaharienne”, et l’Espagne “consolide une politique migratoire” qui inclut le dialogue avec les pays d’origine et de transit, a expliqué le président du gouvernement espagnol.
Dans ce sens, la visite effectuée vendredi 20 novembre au Maroc, par le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, s’inscrit dans le cadre de cette politique, a précisé Pedro Sanchez.
L’Afrique subsaharienne subit l’impact du Covid-19 en termes de baisse du tourisme, de l’activité économique et des envois de fonds des migrants, a estimé le chef de l’Exécutif espagnol, mettant l’accent sur l’importance d’activer “des politiques de solidarité dans tout le pays” et de renforcer la coopération avec les pays d’origine et de transit.
“L’Espagne ne permettra pas le trafic irrégulier d’êtres humains et va faire face à ce défi”, a insisté le chef du gouvernement espagnol, notant que l’immigration clandestine est un défi qui va prendre de l’ampleur avec la pandémie. Pour lui, le gouvernement de Madrid y fera face sur tous les plans : sécuritaire, humanitaire et de la coexistence.