L’UE inquiète de la situation des droits de l’homme en Algérie

L’Union européenne a de nouveau exprimé mardi son inquiétude pour les restrictions imposées en Algérie contre l’exercice des libertés d’expression et de manifestation, des contraintes dénoncées également par les ONG internationales de défense des droits de l’homme.

Un rapport publié par le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité sur l’état des relations UE-Algérie dans le cadre de la Politique européenne de voisinage, fait état d’interpellations, d’arrestations et de mises en détention d’activistes et de militants liés au Hirak, ou de journalistes, ainsi que des épisodes d’agressions physiques.

L’UE pointe aussi les restrictions imposées par les autorités algériennes en matière de liberté de confession et de culte.

Bruxelles rappelle les résolutions adoptées en 2019 et 2020 par le Parlement européen et qui condamnent les répressions et les atteintes aux libertés en Algérie, notant que ces résolutions ont suscité une vive protestation du gouvernement algérien, ainsi que de tous les segments sociopolitiques du pays contre ce qu’ils ont qualifié d’«ingérence étrangère».

Le 26 novembre dernier, le Parlement européen a adopté à une écrasante majorité de 669 députés européens, une résolution soutenant tous ces Algériens du Hirak «qui manifestent pacifiquement depuis février 2019 pour demander que l’Etat ne soit plus aux mains des militaires».

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