Amnistie : l’Istiqlal veut d’autres noms

evasion-fiscaleLe voile commence à se lever sur les causes qui ont été derrière le rejet du projet gouvernemental d’amnistie destiné à encourager le rapatriement de quelque 4 milliards de dirhams.

En commission de la Chambre des Conseillers, le projet a été rejeté par les partis de l’opposition. Mais c’est surtout le parti de l’Istiqlal qui s’est distinguée par sa levée de boucliers. Le vieux parti nationaliste a descendu en flammes le projet du gouvernement sous prétexte qu’il « gracie les grands criminels ». L’Istiqlal refuse en particulier la disposition qui accorde l’avantage de l’anonymat aux détenteurs de biens à l’étranger.

Toutefois, derrière l’exigence de publier les noms des fraudeurs, le parti de l’Istiqlal a surtout voulu envoyer ce message : les responsables d’évasion fiscale ne se comptent pas uniquement dans les rangs de l’Istiqlal comme cela a été révélé par les médias, mais également dans les autres sphères.