La réforme constitutionnelle engagée par le Maroc a semble-t-il largement dépassé les frontières du pays. Celle-ci a été perçue de manière positive par les puissances occidentales, dont la France, l’Espagne ou encore les Etats-Unis. Le Maroc est désormais un modèle à suivre et son image se voit redorée aux yeux de la communauté internationale. A la suite du succès rencontré par le référendum sur le projet de la nouvelle constitution, plusieurs chefs d’état n’ont pas manqué de saluer les réformes démocratiques poursuivies par le Maroc « pacifiquement et dans le dialogue ». A cet effet, Nicolas Sarkozy a exprimé sa volonté de voir le Maroc intégrer le partenariat de Deauville en vue de faire bénéficier celui-ci du fonds du G8 prévu pour la transition démocratique des pays arabe.Concrètement, le partenariat de Deauville est une initiative, du G8, du sommet de mai dernier. Impulsé par le printemps arabe, le G8 prévoit une aide financière de 40 milliards de dollars visant à accompagner le processus de transition démocratique dans les pays arabes. L’idée, étant d’ouvrir ce partenariat, qui se veut à la fois global et à long terme, à l’ensemble des pays ayant engagé un processus de transition démocratique. Deux conditions sont néanmoins exigées. Celles-ci se traduisent par la mise en œuvre d’un processus démocratique propice à la transition démocratique et aux réformes en matière de gouvernance, et d’un cadre économique qui soit favorable à une croissance durable profitable à tous. Le Maroc, à travers les réformes enclenchées, semble a priori répondre à ces deux critères.La déclaration faite ce lundi par le porte parole du quai d’Orsay, Bernard Valero, va d’ailleurs dans ce sens, « Sous réserve de l’accord de nos partenaires du G8 et du souhait du Maroc, ce pays pourrait effectivement être éligible à la mobilisation des bailleurs de fonds internationaux par le G8, afin de soutenir ses efforts de transition démocratique ».Les principe et modalités de l’association des pays membres du partenariat de Deauville devraient être fixés en septembre prochain, à la tenue des réunions des ministres des affaires étrangères des pays du G8. Au vu des évolutions qu’est entrain de connaitre le Maroc, celui-ci semble bien parti pour !