Le ressentiment du régime algérien contre l’Espagne n’est pas près de s’apaiser depuis la décision du gouvernement espagnol de soutenir le plan marocain d’autonomie au Sahara, avec ce nouvel ordre de la junte au pouvoir à Alger interdisant aux agences de voyages algériennes d’opérer avec l’Espagne.
Dans une circulaire portant le sceau du ministère algérien du tourisme, le régime des généraux intime l’ordre aux agences de voyages algériennes de cesser toute collaboration avec leurs homologues espagnoles.
La circulaire algérienne indique que « dans le cadre de l’application de la décision des hautes autorités du pays de suspendre le traité d’amitié signé le 8 octobre 2002, il leur est demandé de suspendre immédiatement toutes relations de travail avec ce pays. »
Petite remarque qui n’est pas anodine, cette nouvelle surenchère du régime algérien fait suite à l’annonce de la tenue du 1er Forum d’affaires Maroc-Espagne, les 21 et 22 juin à Dakhla. La rencontre dans ce nouveau pôle économique du Sahara a pour objectif de consolider les relations économiques, promouvoir l’économie de la région et faire connaître ses potentialités et opportunités d’investissement auprès des hommes d’affaires espagnols.
A Madrid, le support électronique espagnol elconfidencial affirme que les services juridiques du ministère espagnol des affaires étrangères vont étudier la circulaire algérienne pour mesurer son impact et voir si elle constitue une violation de l’accord d’association de 2005 entre l’Union européenne et l’Algérie.