Le Maroc fait un retour en force dans le giron africain avec l’élection dimanche à Rabat, de Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants à la tête de l’Union parlementaire africaine (UPA).
Talbi Alami a été élu à l’unanimité pour un mandat de deux ans, au terme des travaux du 37ème Congrès de l’UPA et de la 65è session de son comité exécutif, qui ont pris fin dimanche à Rabat.
Dans son allocution de clôture, le nouveau président de l’UPA a remercié les pays membres pour la confiance placée en le Maroc et à l’endroit du parlement marocain, précisant que ce choix constitue une reconnaissance de l’effort inlassable consenti par le Royaume en faveur des causes africaines.
Ces dernières années en effet, le Maroc s’est profondément investi dans le continent africain tant au plan politique, sécuritaire, économique qu’humanitaire.
Depuis son départ en 1984 de la défunte Organisation de l’Unité Africaine (OUA- actuelle Union africaine), en guise de protestation contre l’admission de la fantomatique république sahraouie (RASD), le Maroc membre fondateur de l’OUA, a paradoxalement renforcé ses liens bilatéraux avec un bon nombre de pays africains en privilégiant la coopération sud-sud. Celle-ci a connu durant les dix dernières années, une montée en flèche permettant au Royaume chérifien de reconquérir la place qui est sienne au sein de la famille africaine d’où il puise ses racines.
A la clôture du Congrès, Rachid Talbi Alami s’est dit résolu à œuvrer pour conférer à l’UPA une présence agissante et effective au sein des fora internationaux et à promouvoir avec ses collègues africains, les concertations de l’Union avec leurs homologues du pourtour méditerranéen, du parlement européen, d’Amérique latine et d’Asie.
Il a enfin appelé les parlementaires africains à outrepasser les conflits qui compromettent les ressources du continent et mettre à profit l’intelligence collective de son capital humain pour bâtir un avenir à la hauteur des aspirations des peuples africains.