Benkhadra: Le projet de Gazoduc Nigeria-Maroc contribuera à l’émergence d’une zone nord-ouest africaine intégrée

Le projet stratégique de gazoduc Nigeria-Maroc, actuellement en phase d’étude d’ingénierie détaillée (FEED), contribuera à l’émergence d’une zone nord-ouest africaine intégrée, a affirmé, jeudi à Diamniadio, à 30 km de Dakar, la Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra.

Lors d’un panel sous le thème « une nouvelle vision pour accélérer la production et l’investissement dans un contexte de transition énergétique », dans le cadre de la deuxième édition de la Conférence des pays membres du bassin sédimentaire « MSGBC Oil, Gas & Power », organisée par Energy Capital & Power (Ecp), Mme Benkhadra a souligné que le gazoduc Nigeria-Maroc, porté par la vision et la volonté de deux Chefs d’Etat, SM le Roi Mohammed VI et le Président Muhammadu Buhari, au service du développement économique et social, industriel et énergétique de l’Afrique, est « un projet structurant avec de multiples objectifs ».

Ce projet d’envergure « contribuera à l’émergence d’une zone nord-ouest africaine intégrée, à l’accélération de l’accès de l’Afrique de l’ouest à l’énergie et également l’accélération des projets d’électrification au profit des populations », a-t-elle ajouté.

Le gazoduc Maroc-Nigeria vise également la création d’un marché régional compétitif de l’électricité, l’exploitation d’une énergie propre, la contribution au développement industriel et économique de tous les pays traversés à travers le développement de plusieurs secteurs tels que l’agriculture, l’industrie, les mines, la réduction du torchage, ainsi que l’exportation de gaz en Europe, a précisé Mme Benkhadra.

Ce panel a réuni les responsables des compagnies pétrolières nationales régionales pour un partage des expériences sur les défis et les opportunités actuels et discuter des stratégies de renforcer la collaboration et l’intégration régionale.

A cet égard, Mme Benkhadra a affirmé que ce mégaprojet, qui traverse 13 pays sur la façade atlantique et inclura 3 pays enclavés, aura un impact positif direct sur plus de 340 millions d’habitants, notant que l’ensemble des pays traversés seront intégrés dans l’étude et le développement de ce projet.