Dans un document dressant le bilan du commerce extérieur et publié hier mardi, les douanes française expliquent que le déficit commercial su pays sur les biens a battu un nouveau record mensuel en septembre atteignant 16,8 milliards d’euros, l’Hexagone étant toujours plombé par la facture des importations énergétiques.
En cumul sur douze mois fin septembre, le déficit commercial français s’affiche au niveau jamais vu de 149,9 milliards d’euros dans le sillage d’une dégradation continue des chiffres mensuels depuis la fin 2020.
Par ailleurs, ce déficit a déjà largement dépassé sur les neuf premiers mois de l’année le record historique déjà établi l’an dernier à 85 milliards d’euros, ainsi que la barre symbolique des 100 milliards d’euros.
Les douanes expliquent le recul en septembre par «des importations qui continuent d’augmenter nettement et une croissance modérée des exportations ce mois-ci».
Les importations ont ainsi culminé à 68,5 milliards d’euros, soit une hausse de 1,6 milliard d’euros, pendant que les exportations ont progressé de 700 millions d’euros, à 51,7 milliards.
Mais les douanes françaises n’ont pas manqué de préciser que « la hausse des importations et des exportations en valeur est majoritairement portée par la croissance des prix des biens échangés», à une période où l’inflation a nettement augmenté en France et dans le monde.
En effet, sur les neuf mois de l’année, les prix ont augmenté par rapport à la même période de l’année précédente de 24,4% à l’importation et de 16,8% à l’exportation, pour des valeurs qui progressent respectivement de 27,5% et 16,7%, selon ses projections.