Partenaire du projet, la compagnie française EDF Renouvelables a affirmé hier mardi que la centrale solaire Al Dhafra, l’une des plus grandes centrales solaires au monde, va entrer en service dans les tous prochains mois à venir, aux Emirats Arabes Unis.
Olivier Bordes, directeur de l’entreprise pour le Moyen-Orient, a confié à la presse, que la centrale «a commencé à produire ses premiers kilowattheures en fin d’année dernière et devrait être mise en service avant l’été» 2023.
Situé en plein désert, à 35 kilomètres au sud d’Abou Dhabi, le projet présenté comme « la plus grande centrale solaire à site unique au monde » est détenu à 60% par les compagnies publiques émiraties, TAQA et Masdar, alors que et le groupe français EDF et la société chinoise Jinko Power Technologie se partageant les 40% restant.
Olivier Bordes a affirmé que les panneaux photovoltaïques, installés sur une surface totale de 20 kilomètres carrés, auront à terme, la capacité de produire 2,1 gigawatts (GW) et pourront « proposer de l’énergie décarbonée à 160.000 foyers.
Comptant parmi les grands exportateurs de pétrole au monde, les Emirats Arabes Unis investissent aussi massivement dans les énergies propres avec l’ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Selon un communiqué publié hier mardi par l’entreprise émiratie d’énergies renouvelables «Masdar», les projets franco-émiratis ont permis d’installer plus de 6,2 GW de capacité de production d’énergies propres aux Emirats et ailleurs dans le monde, pour un montant de plus de 6 milliards de dollars.
En visite mardi sur le site de la centrale d’Al Dhafra, le ministre français de l’Econome, Bruno Le Maire s’est félicité de la « coopération extrêmement étroite » entre la France et les Emirats arabes unis dans le domaine des énergies renouvelables.