Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est exprimé mardi à la tribune du Parlement européen, occasionnant un débat critique sur son gouvernement.
En effet, à la suite de son allocution, le chef de l’exécutif allemand a été abondamment attaqué par quasiment toutes les familles politiques, hormis la sienne, les socialistes européens. Pourtant, cette autorité a essayé de présenter le Parlement européen comme « une force motrice et un allié ».
« Nous n’avons plus besoin de discours d’ouverture. Nous avons maintenant besoin de courage pour mener l’Europe vers l’avenir », a estimé, pour la part, le leader du Parti populaire européen (PPE), Manfred Weber, en parlant du chancelier allemand.
Les Verts, qui sont membres de la coalition gouvernementale en Allemagne en compagnie du Parti social-démocrate (SPD) de M. Scholz, ont été encore plus sévères : « l’image d’une chancelière qui tient ses promesses s’est malheureusement estompée ces derniers mois », a jugé la coprésidente des Verts européens, Terry Reintke.
Le discours d’Olaf Scholz n’a pas vraiment pimenté le débat sur la réforme de l’Union Européenne (UE). Le chancelier allemand n’a plutôt fait que réitérer des positions d’ores et déjà connues. Néanmoins, il semble avoir lancé la campagne pour les élections européennes prévues en mai 2024.