Les services de renseignement marocains et nigériens réussissent à libérer les deux cyclistes marocains enlevés à la frontière Burkina-Niger

Les services de renseignement marocains, en coordination avec leurs homologues du Niger, ont réussi à libérer, samedi 13 mai, les ressortissants marocains Abdel Rahman Al-Sarhani et Idriss Fathi, qui effectuaient un périple africain sur leurs bicyclettes, et qui ont été enlevés le 1er avril par des éléments armés dans une zone désertique à la frontière entre le Burkina Faso et le Niger.

Cette libération a été menée durant quatre semaines, grâce à un une étroite coordination entre les services de sécurité marocains et leurs homologues nigériens, qui a abouti à la localisation des deux cyclistes pris en otages, et de les libérer en toute sécurité.

Abd al-Rahman al-Sarhani, professeur d’éducation islamique à la retraite, âgé de 65 ans, et Driss Fathi, commerçant (37 ans), avaient quitté le Maroc le 19 janvier sur leurs bicyclettes. Après avoir traversé Guerguerat dans le sud du Royaume, puis la Mauritanie, ils se sont dirigés vers d’autres pays africains.

Leur disparition avait suscité une grande inquiétude et provoqué une réaction d’empathie à travers les réseaux-sociaux. L’organisation Touring Bike Association Souss Massa avait lancé une alerte dans ce sens, qui a été très suivie.

Après la confirmations de l’enlèvement des deux Marocains, les services de de renseignement marocains se sont mobilisés pour la libération des deux otages.

Libérés sains et saufs, les deux voyageurs marocains ont subi des examens médicaux pour s’assurer de leur état de santé, avant leur rapatriement vers le Royaume.

Cette opération a été rendue possible en grande partie grâce à la forte coordination existant entre les services de renseignement marocains et ceux des pays d’Afrique subsaharienne, à travers la coopération sud-sud, la formation et le partage d’expertise.