L’Observatoire syrien des Droits de l’Homme (OSDH) basé à Londres, a révélé que des frappes aériennes israéliennes ont visé dans la nuit de dimanche à lundi, des positions des forces antiaériennes de l’armée syrienne où des combattants du Hezbollah libanais sont également déployés, faisant cinq blessés.
Le ministère syrien de la Défense a indiqué de son côté, qu’une « agression israélienne » a visé « des positions dans les environs de Damas », faisant état de fortes explosions entendues dans la capitale. La défense anti-aérienne syrienne a pu «abattre plusieurs missiles» , a-t-il ajouté, mais sans faire état de victimes, uniquement de «dommages matériels».
Selon l’OSDH, les raids israéliens ont visé à deux reprises des positions de la défense antiaérienne syrienne, au nord de Damas, à une dizaine de kilomètres de la frontière avec le Liban.
L’ONG affirme que des batteries antiaériennes situées entre l’aéroport international de Damas et Sayyida Zeinab, important lieu de pèlerinage chiite au Sud-est de la capitale où les combattants du Hezbollah libanais pro-iranien sont fortement déployés, ont été également visés par les frappes du Tsahal.
Ces frappes sont les premières à viser la capitale syrienne depuis la fin du mois de mars. Les derniers raids israéliens contre la Syrie avaient visé l’aéroport d’Alep, dans le nord du pays le 2 mai dernier, faisant sept morts et mettant l’aéroport hors service.
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes, qu’il reconnaît rarement, contre des positions du régime de Bachar ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah libanais, alliés de Damas et ennemis jurés d’Israël.