« Le Code M6 », le Roi Mohamed VI « a imprimé sa marque », affirme Le Nouvel Economiste

Sous le titre éloquent « Le Code M6 », l’hebdomadaire français Le Nouvel Economiste consacre un dossier au Maroc, dans lequel il affirme tout de go que « depuis son arrivée au pouvoir en 1999, Mohamed VI a imprimé sa marque », le Royaume étant désormais « considéré comme l’une des économies les plus dynamiques de la région d’Afrique du Nord ».

Le pays « bénéficie d’une stabilité macroéconomique caractérisée par une inflation maîtrisée, des réserves de change adéquates et une politique monétaire prudente », explique l’hebdomadaire, en détaillant les réformes entreprises, marquées par le développement de l’industrie automobile, l’aéronautique, le tourisme, les énergies renouvelables, l’agriculture et les services.

« Ce dynamisme est perçu favorablement par les acteurs économiques de l’autre côté de la Méditerranée, en particulier en France, et de nombreux partenariats dans les secteurs des services informatiques se sont développés », souligne Le Nouvel Economiste.

Situé à la jonction de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient, ce qui en fait une plateforme attractive pour le commerce international, les investissements étrangers et les partenariats économiques, le Maroc «se positionne surtout en plateforme de projection en direction de l’Afrique » et est « présent en force à travers ses établissements bancaires, ses assureurs, mais également ses entreprises de services ou de BTP ».

Le « royaume chérifien a changé de statut. Cela est dû en premier lieu aux résultats de sa diplomatie économique. Le Maroc est ainsi devenu le premier investisseur en Afrique de l’Ouest et le second à l’échelle continentale ».

Au niveau national, le Maroc « a également investi dans le développement d’infrastructures modernes, y compris des ports, des aéroports, des autoroutes et des zones industrielles, ce qui favorise les échanges commerciaux et la connectivité régionale. Une série de décisions stratégiques qui a ainsi permis – malgré les crises – au pays de tripler son PIB en 20 ans, de construire près de 2 000 km d’autoroutes, d’ériger le plus grand port d’Afrique à Tanger, ou encore d’accueillir le premier TGV du continent, qui relie aujourd’hui Tanger à Rabat et qui devrait connaître une extension jusqu’à Agadir à partir de 2026, reliant ainsi la Méditerranée à l’Atlantique ».

Sur le front social, l’hebdomadaire français indique que le « Roi Mohamed VI a initié une nouvelle politique au sortir de la crise sanitaire », en lançant « le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains ».

« L’assurance maladie et les allocations familiales sont généralisées et seront lancées avant la fin de 2023. Une assurance chômage se met en place. Depuis la fin de la pandémie, le Maroc s’est donc doté des outils de l’État-providence ».

Au sujet de la question du Sahara, « la reconnaissance de la souveraineté marocaine par l’administration Trump a fait émerger une nouvelle carte diplomatique et géopolitique », souligne l’hebdomadaire, assurant que « plusieurs pays se sont ralliés à l’impulsion américaine ».