La candidature de l’Algérie pour une prochaine intégration au sein du groupe des BRICS a été rejetée, malgré la présence de la Russie et de l’Afrique du Sud qu’Alger considère comme de grands alliés.
Par contre l’adhésion de l’Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis (EAU), l’Indonésie, l’Egypte et l’Argentine, qui figuraient sur la même liste de candidats, a été confirmée.
Comme motifs justifiant le rejet de la candidature algérienne, le PIB de ce pays maghrébin estimé à 3.500 dollars par habitant, a été jugé trop faible par l’Inde et le Brésil, deux autres membres fondateurs des BRICS aux côté de la Chine, de la Russie et de l’Afrique du Sud. En outre, cet indicateur n’est indexé que sur les recettes d’hydrocarbures. A titre de comparaison, le PIB argentin se chiffre à plus de 10.000 dollars.
En outre, il a été reproché à l’Algérie sa faible industrialisation et le manque de vision pour améliorer cette déficience. De même, l’absence de diversification économique et de projets gouvernementaux clairs visant à stimuler le tissu industriel, n’a pas joué en faveur de la candidature algérienne.
Les membres des BRICS reprochent aussi à l’Algérie, la faiblesse de ses exportations et de la création d’emploi, le manque d’émergence sur la scène financière internationale et les lacunes du système bancaire.
En outre, il a été déploré une absence de réformes économiques et stratégiques afin de relever les défis pour un développement durable et diversifié.
Plus grave encore, l’Algérie est considérée par le groupe des BRICS comme étant un pays vulnérable car ne faisant pas partie des Etats engagés dans la transition énergétique sans parler de la corruption qui gangrène le tissu économique et les hautes sphères du pouvoir contrôlés d’une main de fer par le Chef de l’armée, le général Saïd Chengriha et ses hommes de confiance.