« JobInTech », l’initiative stratégique pour l’économie digitale se fixe pour objectif à terme, la formation de 15.000 étudiants dans le domaine du digital, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui.
La science des données et l’intelligence artificielle en particulier sont devenues des créneaux incontournables sur le marché du travail, a affirmé jeudi le ministre lors d’une rencontre dédiée au lancement de la formation de 1.000 apprenants dans les métiers du digital, avec l’objectif de porter à terme ce chiffre à 15.000 talents formés.
Ces formations seront assurées en partenariat avec nombre d’entreprises dans la ville d’Oujda, avant leur généralisation dans les différentes villes du Royaume. Il sera ainsi procédé à la création de centres « Code 212 » dans les villes de Kénitra et Agadir au cours de la prochaine année universitaire.
Les formations JobInTech ouvrent la voie aux jeunes pour avoir accès à un diplôme spécialisé leur permettant de renforcer les chances d’accès au marché de l’emploi, a affirmé M. Miraoui au cours de cet événement qui marque le lancement de la mise en œuvre de cette initiative.
La ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Ghita Mezzour, a de son côté souligné que la jeunesse marocaine émerge du lot dans les métiers du digital sur le plan international, un atout mis à profit par les investisseurs marocains et étrangers.
Le nouveau modèle de développement a placé le secteur du numérique au rang des grandes priorités nationales, a-t-elle noté, ajoutant que son département accorde une attention toute particulière à la formation dans le domaine digital en tant que pilier de la transition numérique.
L’initiative JobInTech a vu le jour suite à la signature d’une convention visant au financement et au développement de formations en la matière lors du dernier salon « Gitex Africa » tenu au Maroc, a-t-elle rappelé.
Les formations seront dispensées dans les domaines de l’intelligence artificielle, la programmation, la cyber-sécurité et le développement des sites électroniques et des applications mobiles, a poursuivi la ministre, ajoutant qu’il s’agit de répondre aux besoins du marché du travail et de combler le déficit enregistré dans les secteurs public et privé.
Pour le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion, Khalid Safir, l’implication de la CDG dans cette initiative a pour ambition de tirer le meilleur parti du talent et du potentiel certain des jeunes marocains dans le domaine du digital entre autres.