Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin a annoncé que les forces armées des Etats-Unis ont frappé hier mercredi une « installation de stockage d’armes » en Syrie liée, selon eux, à l’Iran, en représailles contre les attaques aux drones et aux roquettes ciblant les troupes américaines déployés en territoire syrien.
Le chef du Pentagone a précisé dans un communiqué, que «les forces militaires américaines ont mené une frappe d’autodéfense sur un site dans l’Est de la Syrie utilisé par le Corps des Gardiens de la révolution islamique et des groupes affiliés», ajoutant que «cette frappe a été menée par deux F-15 américains contre une installation de stockage d’armes». Il s’agit de la deuxième frappe américaine en Syrie en deux semaines.
De son côté, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG syrienne basée à Londres, a rapporté que «neuf personnes travaillant pour des groupes soutenus par l’Iran ont été tuées dans des frappes américaines sur des sites utilisés par des groupes pro-iraniens», à Deir Ezzor, à l’Est de la Syrie.
Le responsable américain a affirmé que cette frappe est «une réponse à une série d’attaques contre le personnel américain en Irak et en Syrie», des attaques attribuées à des forces iraniennes présentes, comme l’armée américaine, dans ces deux pays.
Il a mis en garde les commanditaires de ces attaques, prévenant que les Etats-Unis « sont tout à fait prêts à prendre d’autres mesures nécessaires » pour protéger leurs militaires et leurs installations. Les Etats-Unis, comptent 2.500 militaires en Irak et 900 en Syrie dans le cadre de la lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique.
Les attaques contre les troupes américaines se sont multipliées dans un contexte de guerre qui a débuté dans la Bande de Gaza, après l’attaque surprise du Hamas le 7 octobre en Israël ayant fait plus de 1.400 morts, selon les autorités israéliennes.