Les électeurs égyptiens ont commencé à voter dimanche dans le cadre d’une élection présidentielle qui s’étend sur trois jours bien, dont les résultats seront diffusés le 18 décembre prochain.
Dans ce pays faisant face à la plus importante crise économique de son histoire, le pouvoir d’achat constitue une priorité, deux tiers des 106 millions d’Egyptiens vivant en dessous ou à peine au-dessus du seuil de la pauvreté.
Les 67 millions d’électeurs égyptiens sont appelés de dimanche à mardi, à choisir leur futur président même si le chef d’Etat sortant, Abdel Fattah al-Sissi, est assuré d’être réélu pour un troisième mandat,.
Bon nombre d’électeurs de toutes les générations se pressaient dimanche devant des établissements scolaires de la capitale égyptienne, Le Caire, au centre d’un vaste dispositif de sécurité et sous des affiches sur lesquelles on pouvait lire «Sortez et participez».
A 14h30 GMT, 5 millions de votants s’étaient déjà prononcés, d’après la commission électorale.
En dehors du président sortant, al-Sissi, trois autres candidats peu connus des Egyptiens, prennent part à cette course à la magistrature suprême. Il s’agit de Farid Zahran, leader du Parti égyptien démocratique et social (gauche), Abdel-Sanad Yamama, du Wafd, formation politique historique mais désormais marginale, et de Hazem Omar qui portes les couleurs du Parti populaire républicain.