Thaïlande : Pita, vainqueur des dernières élections générales, pourrait être exclu de la vie politique

L’ex-leader du parti réformiste «Move Forward» (MFP), Pita Limjaroenrat, vainqueur du scrutin de mai dernier, mais empêchés par les forces réformiste d’accéder à la direction du gouvernement, s’est présenté tout sourire ce mercredi matin à la Cour constitutionnelle afin de témoigner dans une affaire qui pourrait aboutir à son exclusion de la vie politique.

La plus haute instance judiciaire de Thaïlande a été saisie dans le but de déterminer si l’ex-leader du parti réformiste «Move Forward» (MFP) a violé les lois électorales au cours de la dernière campagne.

Adulée par la jeunesse, cette personnalité politique âgée de 43 ans, dont le mandat de député a été suspendu, a récemment déclaré qu’il envisageait de se présenter à nouveau à l’occasion des prochaines élections à avenir. Mais, au cas où les magistrats le condamnent, cela pourrait simplement signer la fin de sa carrière politique.

Le MFP a raflé la majorité des sièges lors des élections générales de mai, mais les forces conservatrices, qui sont contre le programme de réforme de cette formation politique, ont empêché Pita de prendre les rênes du gouvernement.

Ce procès porte sur des actions que cet homme politique détenait pendant la campagne dans la chaîne de télévision «iTV», qui ne diffuse plus ses programmes depuis 2007. Suivant le code électoral de ce pays, il est interdit aux candidats de détenir des parts d’actions dans des organes de presse.

L’élu, qui pourrait écoper d’une peine de réclusion, perdre son siège et être déclaré inéligible pendant une durée de 20 ans, se défend d’avoir enfreint la loi. Il a assuré avoir hérité lesdites actions de son père.