Brésil : Un an après les attaques de Brasilia, Lula exclut tout pardon

Un an après les attaques meurtrières à Brasilia, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva a exclu lundi, d’accorder un quelconque « pardon » à ceux qui ont imaginé, soutenu financièrement ou pris part à ces émeutes, lors desquelles des milliers de partisans bolsonaristes avaient envahi les sièges des institutions démocratiques de ce pays d’Amérique du Sud.

« Il n’y a pas de pardon pour qui attente à la démocratie, à son pays et à son propre peuple », a soutenu Lula au nom du refus de « l’impunité » lors d’une cérémonie au Parlement, dénommée « Démocratie inébranlable », visant à marquer cet anniversaire en présence des représentants des institutions. 

« Tous ceux qui ont financé, planifié et exécuté une tentative de coup d’Etat doivent être punis de façon exemplaire», a insisté l’icône de la gauche brésilienne, assurant  que «nous avons sauvé la démocratie», a affirmé, avant d’attaquer «l’ex-président putschiste», une allusion à peine voilée à son prédécesseur Jair Bolsonaro (2019-2022), qui est visé par une enquête.

Rappelons que le 8 janvier 2023, une semaine après l’investiture de l’actuel président brésilien pour un troisième mandat, des milliers de protestataires s’étaient massés au niveau de la place des Trois pouvoirs au centre de la capitale, Brasilia. 

Remettant en cause la défaite de leur candidat à la présidentielle d’octobre 2022, ces manifestants bolsonaristes avaient pris d’assaut les bâtiments de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême.