La République démocratique du Congo et plusieurs autres pays ont réitéré, mardi, devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée de « solution de compromis » au différend régional autour du Sahara.
Cette initiative est conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international, a souligné l’ambassadeur représentant permanent de la République démocratique du Congo à l’ONU, Zénon Mukongo Ngayu, qui a réaffirmé le soutien de son pays au processus politique tenu sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU pour parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional.
Pour sa part, la représentante de Saint-Christophe-et-Niévès a réaffirmé le soutien de son pays à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du Maroc ainsi qu’au plan d’autonomie comme « la seule solution réaliste » au différend régional autour du Sahara.
« L’initiative marocaine d’autonomie est la seule solution crédible, sérieuse et réaliste » au conflit artificiel sur le Sahara, a souligné la diplomate, affirmant que son pays soutient le règlement de ce différend régional dans le respect de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Maroc.
Quant au représentant de Djibouti, il a salué les efforts « sérieux et crédibles » que le Maroc a inlassablement déployés dans le cadre de l’initiative d’autonomie pour trouver une solution consensuelle au différend régional autour du Sahara.
« Cette initiative, louable à plus d’un titre et en accord avec les principes du droit international, la Charte des Nations Unies, ainsi qu’avec toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU, offre une base solide et constructive pour une solution politique pacifique » à ce conflit artificiel, a souligné Youssouf Aden Moussa.
Pour lui, l’initiative d’autonomie au Sahara, qui constitue la seule solution politique à ce conflit artificiel, promet de renforcer la coopération dans la région du Maghreb et de « contribuer de manière significative à renforcer la stabilité et la sécurité » dans tout le Sahel.