Quelque 800 délégués de la formation allemande des Verts ont désigné ce week-end, par 96,5 de voix,%, le vice-chancelier et ministre de l’Economie, Robert Habeck, pour mener leur campagne lors des législatives anticipées de février prochain. Durant cette campagne, il formera un duo avec la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock.
Après avoir raflé 20,5 % des suffrages lors des élections européennes de 2019 et 14,8 % lors des législatives de 2021, les Verts sont actuellement crédités de 10 à 12 % d’intentions de vote. Cette formation politique a été mise à mal par la loi sur le chauffage, qui visait à imposer un remplacement rapide des chaudières au fioul et au gaz dans les bâtiments existants en Allemagne. Dans l’opinion publique, cette tentative a donné aux écologistes l’image d’une formation politique « idéologue », déconnectée des réalités.
Pour ce qui est du scrutin à venir, l’idée est de miser sur des personnalités en lieu et place des programmes. Il est question d’opposer Robert Habeck à d’autres figures politiques plus austères à l’instar du chancelier Olaf Scholz ou du leader de la CDU, Friedrich Merz.
Contrairement à ses rivaux, le candidat des Verts, Robert Habeck se présente comme faillible et soutient qu’il apprend de ses erreurs. En outre, il semble plus populaire que son parti.