Après plus de 15 mois de conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, un accord de cessez-le-feu progressif a été conclu grâce à des négociations menées par le Qatar et les États-Unis.
Cet accord qui devrait entrer en vigueur le dimanche 19 janvier, prévoit une suspension totale des attaques israéliennes et la libération de certains otages, principalement des femmes, des blessés et des personnes âgées. En échange, Israël relâchera des centaines de prisonniers palestiniens.
Lors de la première phase de cette trêve, d’une durée de six semaines, les forces israéliennes se retireront des zones densément peuplées de Gaza pour se repositionner le long de la frontière. Cette phase inclura également l’ouverture des voies pour acheminer l’aide humanitaire à Gaza. Un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu sera établi au Caire sous la gestion conjointe de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis.
Le Premier ministre qatari a annoncé que 33 otages civils, dont des enfants et des malades, seront libérés initialement. Selon le président des Etats-Unis, Joe Biden, cette première étape est essentielle pour aboutir à la fin du conflit. Des négociations supplémentaires sont prévues pour définir les modalités d’une paix durable.
Cependant, les frappes israéliennes se poursuivaient encore au moment de l’annonce de l’accord, faisant 20 morts à Gaza. Ces derniers jours, l’intensification des attaques israéliennes a causé la mort de 47 personnes en une journée, aggravant une situation humanitaire déjà dramatique dans la bande de Gaza, pour atteindre un total de plus de 46.700 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre 20223.
Le Secrétaire général chef de l’ONU, António Guterres a appelé à lever les obstacles pour l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations palestiniennes entièrement assiégées à Gaza, soulignant l’urgence de cet accord.