Le président américain, Donald Trump a récemment opposé son veto à un projet israélien visant à éliminer l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique d’Iran.
Un responsable américain s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a révélé à la presse que « nous avons découvert que les Israéliens envisageaient de cibler le guide suprême iranien. Le président Trump s’y est fermement opposé et leur a demandé de renoncer à cette opération».
Cette révélation intervient dans un contexte de forte escalade entre Israël et l’Iran. Vendredi, Israël a lancé une offensive aérienne d’envergure contre des infrastructures militaires et nucléaires iraniennes.
Cette campagne, sans précédent par son ampleur, visait à affaiblir les capacités de Téhéran à développer l’arme nucléaire. Plusieurs hauts responsables iraniens ont été tués dans ces frappes, parmi lesquels Hossein Salami, commandant des Gardiens de la Révolution, et le chef d’état-major de l’armée iranienne, Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques associés au programme nucléaire iranien auraient été également liquidés par les frappes israéliennes.
De son côté, Donald Trump a appelé à la désescalade, exhortant les deux camps à « trouver un accord ». Il a néanmoins déclaré que l’implication américaine dans le conflit était « possible », tout en précisant que les États-Unis n’étaient pas engagés «à ce stade» dans ces affrontements.
Téhéran accuse Washington de complicité, affirmant détenir des « preuves solides » d’un appui américain aux frappes israéliennes. Trump a par ailleurs indiqué être ouvert à une médiation menée par le président russe, Vladimir Poutine.
Ce nouvel épisode marque une rupture dans les relations israélo-iraniennes, qui passent d’un affrontement indirect à une confrontation militaire directe d’une intensité inédite.