Aquaculture : 183 fermes aquacoles au Maroc pour une production annuelle de 71.000 tonnes

L’aquaculture continue de progresser au Maroc, avec 183 fermes aquacoles actuellement opérationnelles, pour une production annuelle de plus de 71.000 tonnes, alors que le potentiel du secteur demeure très important, selon les chiffres dévoilés lors de la réunion, mardi à Rabat, du Conseil d’Administration de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA).

Les résultats présentés au Conseil d’Administration, tenu sous la présidence de la secrétaire d’État chargée de la Pêche Maritime, Zakia Driouich, confirment cette dynamique et illustrent les progrès réalisés et le potentiel important du secteur à l’échelle nationale.

Par ailleurs, 64 projets aquacoles sont actuellement en phase d’acquisition des équipements, annonçant une capacité de production additionnelle de près de 16.000 tonnes par an.

Cette dynamique confirme l’expansion continue de l’écosystème aquacole marocain, aujourd’hui animé par des opérateurs privés, maîtrisant l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur, et actifs dans diverses filières de production.

Le secteur poursuit une croissance soutenue, par une structuration progressive des infrastructures et un appui financier ciblé, en particulier pour le renforcement de l’amont des filières à travers le développement des écloseries nationales.

Trois écloseries sont actuellement en activité, tandis que deux nouvelles unités sont en cours d’installation, ce qui permettra d’accroître significativement la production de semence, un intrant stratégique pour le développement de l’aquaculture.

En aval de la chaîne de valeur, 13 nouvelles unités de conditionnement et de valorisation des produits aquacoles sont désormais opérationnelles. Elles jouent un rôle central dans la transformation et la mise en marché des produits aquacoles, soutenant ainsi l’essor d’un secteur en pleine expansion et à fort potentiel économique.

Dans le cadre des mesures d’appui à la compétitivité du secteur, la Loi de Finances 2024 a également introduit la prorogation du contingent tarifaire à l’importation de l’aliment aquacole, avec un droit de douane réduit à 2,5% jusqu’en 2026. Cette mesure vise à alléger les coûts des intrants et à stimuler la performance du secteur.