La grippe aviaire n’a pas d’incidence sur le consommateur mais sur sa poche

avicultureLa grippe aviaire qui touche une partie du secteur avicole n’est pas dangereuse pour la santé humaine nous assure-t-on, mais elle n’en est pas moins néfaste pour le budget du simple citoyen qui voit les prix prendre de l’envol.

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) parle d’un virus faiblement pathogène. Le virus H9N2 ne se transmet pas à l’homme et n’a donc pas de répercussions sur la santé des consommateurs. Pourtant, les dégâts occasionnés dans les unités d’élevage sont élevés, atteignant dans certains cas 20% de taux de mortalité. La baisse de l’offre qui en découle impacte directement les prix à la vente.

Au niveau des « poules pondeuses, l’impact se traduit par la baisse de performance. Ce qui explique d’ailleurs la forte hausse des prix des œufs constatée durant le mois de janvier dernier», commente mercredi le quotidien L’Economiste.

Pendant ce temps, l’ONSSA et la FISA, la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole, se mobilisent pour endiguer la maladie, notamment par le biais de la vaccination préventive.