Après des mois de débats souvent ponctués par des controverses, la Chambre des représentants a adopté, mardi, le projet de loi relatif à la presse et l’édition.
Les nouveautés de ce texte, adopté à l’unanimité, prévoient notamment l’abandon des peines privatives de liberté pour les professionnels des médias et leur remplacement par des amendes. Le nouveau Code de la presse et de l’édition comporte aussi la reconnaissance juridique de la liberté des médias électroniques et la protection judiciaire de la confidentialité des sources.
Parmi les autres dispositions du Code de la presse, ce sont les autorités judiciaires qui auront compétence pour la saisie des journaux et le blocage des sites électroniques. Il y a aussi la refonte des peines et des poursuites pour diffamation de manière à assurer le respect de la vie privée, du droit à l’image et des droits des individus et de la société.
L’adoption du Code de la presse et de l’édition intervient dans le sillage de l’adoption, récemment, de la loi portant statut des journalistes professionnels et de la loi portant création du Conseil national de la presse.