La COP22 prend du rythme en abordant ce lundi la deuxième semaine de ses travaux, alors que plusieurs chefs d’État sont arrivés dimanche à Marrakech et d’autres y sont attendus dans les heures qui viennent.
Outre l’émir du Koweït, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, les présidents de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, du Gabon, Ali Bongo Ondimba, et d’autres chefs d’État se trouvent déjà dans la ville ocre pour cette grand-messe internationale sur le climat dans laquelle l’Afrique se trouve au centre des débats.
Le focus dont fait l’objet le continent africain n’est pourtant pas anodin. Il tient au fait que l’Afrique produit le moins de gaz responsables du réchauffement planétaire, mais c’est le continent qui en subit le plus les effets catastrophiques en termes de dérèglements des systèmes écologiques et de désertification.
Des décisions importantes sont attendues à partir de mardi et devraient s’inscrire dans la mise en œuvre des engagements internationaux pris lors de l’Accord de Paris de 2015.
Mais si l’Afrique bénéficie d’un tel intérêt lors de cette COP22, c’est en partie grâce à l’acharnement du Maroc dont la persévérance a permis de placer le continent au cœur des débats de la conférence mondiale sur les changements climatiques.
Les pays africains participant à la COP22 ont d’ailleurs accueilli avec grande satisfaction l’initiative du roi Mohammed VI d’organiser le 16 novembre à Marrakech un sommet africain dédié au climat.