Recherché par la police espagnole pour « génocide et crimes contre l’humanité », le chef du Polisario Brahim Ghali a définitivement renoncé à son déplacement en Espagne, où il comptait se rendre le 18 novembre.
La reculade du chef du mouvement séparatiste soutenu par l’Algérie intervient après la décision, prise mardi par l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale d’Espagne, de rouvrir des poursuites pénales pour « génocide et crimes contre l’humanité » à l’encontre de Brahim Ghali.
En vertu de cette décision, la justice espagnole a cité Barhim Ghali à comparaître devant le tribunal, le 19 novembre courant en tant qu’accusé, dans le cadre des poursuites ouvertes suite à la plainte déposée en 2007 contre lui et d’autres membres du Polisario pour « crimes contre l’humanité, tortures, génocide et séquestration ».