Le Festival du cinéma africain de Khouribga qui se tient du 9 au 16 septembre, témoigne du « talent des cinéastes africains et montre que le film africain existe et qu’il a son mot à dire même en l’absence d’une vraie industrie cinématographique », a affirmé le président de la Fondation du Festival du cinéma africain de Khouribga (FFCAK), Noureddine Sail.
Pourtant, la question du financement demeure le défi majeur qui entrave l’évolution de l’industrie cinématographique africaine, a souligné Noureddine Sail. Pour lui, le cinéma africain n’arrive toujours pas à s’imposer à l’international à cause du manque des fonds et de financements.
Une faiblesse qui empêche la création d’un marché intérieur assez fort pour permettre au film africain d’accéder à l’universalité, tout en préservant son identité et son originalité. Noureddine Sail a, dans ce sens, appelé à la création de structures dédiées au soutien du cinéma et à l’ouverture de salles de cinéma.
Par ailleurs, le critique de cinéma marocain Ahmed Boughaba, a choisi la célébration du 40ème anniversaire du FCAK, qui en est cette année à sa 20ème édition, pour publier un ouvrage intitulé « voyage au cœur du festival du Cinéma africain à Khouribga ».