Un an après son élection au poste de Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (PI), Hamid Chabat risuqe à tout moment d’être destitué.
Le courant « Bila Haouada » (Sans répit) du candidat perdant Abdelouahed El fassi le tient toujours dans son collimateur.
Le fils du fondateur du parti nationaliste, Allal El Fassi, avait déposé une plainte en justice le 19 octobre 2012, un mois après avoir échoué aux élections qui devaient le porter à la tête du PI.
Abdelouahed El fassi et ses partisans affirmaient en effet, au lendemain du vote, que ces élections étaient entachées de fraudes et d’irrégularités et exigeaient par conséquent, leur annulation.
Le tribunal administratif de Rabat allait se prononcer hier mardi, sur la requête d’invalidation de l’élection du tonitruant Hamid Chabat à la tête du parti de la Balance, lors de son 16ème congrès national, mais l’audience a été une fois de plus, reportée au 25 novembre prochain.
Si jamais le tribunal venait à se prononcer en faveur de l’invalidation, ce serait un coup foudroyant, non seulement pour Chabat, mais également pour l’ensemble du parti de la balance.
Les observateurs n’excluent pas dans ce cas de figure, une partition quasi-certaine du parti de l’Istiqlal. Pour ne pas perdre la face, le tonitruant Hamid Chabat qui a pesé de tout son poids pour le retrait du PI de l’actuelle coalition gouvernementale pour le reloger dans l’opposition, sera contraint de créer son propre parti politique.
Les partisans d’Abdelouahed El Fassi avaient également contesté la décision du retrait entérinée en mai dernier par les 800 membres du Conseil national. Pour les détracteurs de Chabat, cette décision n’était qu’une manœuvre de surenchère politicienne obéissant à un agenda étranger au parti. Dans les cas, le clan d’El Fassi ne lâchera pas prise, mais il devrait patienter encore un mois, avant de pouvoir connaître l’issue de son duel avec Chabat.