Le Maroc fait bonne figure aux yeux de son voisin du nord en matière de lutte contre l’immigration clandestine.
Les autorités marocaines ont réussi à freiner les flux migratoires irréguliers vers le Royaume ibérique fait bonne figure.
Le nombre des immigrés clandestins originaires essentiellement d’Afrique subsaharienne qui font le cap vers l’Espagne, a connu une chute libre de 90 pc depuis 2006. Les Espagnols devraient se réjouir en comparant la situation de leur pays avec celle de l’Italie où le drame de Lampedusa est encore fraichement présent dans les esprits.
Selon des chiffres officiels révélés par le secrétaire d’Etat espagnol à la sécurité, Francisco Martinez espagnols, le nombre des arrivées d’immigrants irréguliers sur les côtes espagnoles a enregistré une baisse de 31 pc durant le premier semestre 2013, par rapport à la même période de l’année écoulée. En plus, 77,3 pc d’assauts de clandestins qui tentaient d’accéder au préside de Melillia ont été avortés.
Martinez qui était en visite lundi au Maroc, n’a pas manqué de rendre hommage à l’étroite coopération des autorités marocaines ayant permis de réduire le nombre des candidats à l’immigration. Rien qu’au mois d’août, a-t-il précisé, quelque 1000 immigrés ont été secourus par les équipes de sauvetage maritime espagnoles et marocaines dans le Détroit de Gibraltar.
Francisco Martinez, a promis à l’issue de ses entretiens à Rabat avec le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Cherki Draiss, « une pleine coopération » de l’Espagne avec le Maroc, dans le cadre de la nouvelle politique migratoire adoptée à l’initiative du Roi Mohammed VI.
L’Espagne serait également prête à appuyer aux côtés de l’organisation internationale de la migration (OIM), les efforts du Maroc pour accélérer l’opération de retour volontaire des immigrants subsahariens en situation illégale dans le Royaume.
Martinez a néanmoins averti que malgré tous ces efforts consentis, beaucoup reste à faire pour mettre fin aux activités des réseaux de traite d’êtres humains. Ce trafic illicite constitue la face cachée de l’iceberg.