Le SG du parti de l’Istiqlal (PI), Hamid Chabat et deux de ses partisans ont été auditionnés pendant lundi, à la cour d’appel de Rabat, suite à une plainte pour invalidation des dernières élections des instances dirigeantes du parti de la balance.
Deux mois après la tenue du 16e congrès du Conseil national de l’Istiqlal, le courant dissident« Bila Hawada » (Sans répit) conduit par Abdelouahed El Fassi, fils du fondateur du Parti de l’Istiqlal, feu Allal El Fassi, avait déposé une plainte en octobre 2012. Les protestataires contestent la légitimité des organes du parti issus du dernier congrès qui a conduit Hamid Chabat à la tête du PI.
La dite plainte déposée par les Istiqlaliens Anas Bensouda et Hamdoun Hassani, au nom du courant Bila Hawada, a été jugée «recevable» par la Cour ce qui a laissé le chemin libre à la tenue d’une « audience d’approfondissement de l’enquête ».
Hamid Chabat n’a pas été le seul à être interrogé par le juge d’instruction, maître Hamdani, mais il y avait également à ses côtés, Taoufiq Hjira et Mohamed El Ansari, deux grosses pointures du parti de la balance qui se sont présentés respectivement sous la casquette de président du Conseil national et président du dernier congrès du PI.
Chabat s’est défendu en affirmant devant le juge qu’il n’était pas responsable de la phase antérieure à son élection alors que Hjira a indiqué que les tractations lors du dernier congrès ont été basées sur des compromis.
Les deux partisans du courant «sans répit» qui représenté au tribunal par maitre Nouamane Sadiq, ont présenté les éléments contestant les résultats du dernier congrès de l’Istiqlal. Les partisans d’El Fassi ont étalé devant le juge pendant près de trois heures toute l’argumentation pour remettre en cause la légitimité du dernier scrutin.
Après cette audience d’approfondissement de l’enquête relative au recours contre l’élection du SG de l’Istiqlal, la prochaine audience a été fixée pour le 24 février prochain. L’ancien Secrétaire général de l’Istiqlal, Abbas El Fassi a été convoqué pour témoignage, par le juge d’instruction. Un procès à suivre.