Le Maroc fait partie des pays qui ont connu des « progrès notables » dans le domaine des libertés religieuses, a indiqué jeudi le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.
Dans une allocution à l’occasion de la publication du rapport 2021 sur les Libertés religieuses internationales du Département d’Etat, Antony Blinken a affirmé que « le rapport de cette année comprend plusieurs pays où nous constatons des progrès notables, grâce au travail des gouvernements, des organisations de la société civile et des citoyens ».
« Par exemple, l’année dernière, le Royaume du Maroc a lancé une initiative visant à rénover les sites du patrimoine juif, comme les synagogues et les cimetières, et à inclure l’histoire juive dans les programmes scolaires publics marocains », a relevé le chef de la diplomatie américaine.
En effet, le rapport salue leadership de SM le Roi Mohammed VI qui a « continué à soutenir la restauration des synagogues et des cimetières juifs dans tout le pays, des efforts déclarés nécessaires pour préserver le patrimoine religieux et culturel du pays et servir de symbole de tolérance ».
Le document rappelle que le 14 décembre, SM le Roi a présenté une initiative visant à rénover les sites du patrimoine juif, notamment des centaines de synagogues, de cimetières et d’autres sites dans plusieurs villes.
A cet égard, le rapport de la diplomatie américaine cite la publication israélienne Israel Hayom qui a écrit que le cimetière juif de Fès, comprenant 13 000 tombes, était inclus dans l’initiative, et que le Souverain avait décidé de rétablir les noms originaux de certains quartiers juifs du pays.
De même, poursuit le département d’Etat, le gouvernement marocain a favorisé l’enseignement de la culture et du patrimoine juifs dans les universités publiques.
En octobre, ajoute la même source, le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé une réforme du programme scolaire public afin d’inclure l’héritage et l’histoire juifs en arabe et en français, à partir de la quatrième année de l’école primaire.