L’Office national des chemins de fer (ONCF) a non seulement avancé dans les travaux du chantier de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) devant relier Tanger à Casablanca, mais le département de tutelle vient d’annoncer le lancement du projet de la LGV entre Essaouira et Marrakech.
La procédure d’expropriation pour cette deuxième LGV vient d’être lancée et sa réalisation a été confiée à l’ONCF.
Pour la première LGV Tanger-Casablanca, l’Office précise que 75 % des travaux ont été déjà réalisés, après avoir été retardés par la complexe opération d’expropriation. Le retard qu’accuse ce chantier, l’ONCF l’explique aussi par les difficultés liées à la mauvaise qualité des sols, aux vents violents et aux contraintes des constructions antisismiques.
Cette ligne est le premier tronçon d’un réseau de 1.500 km de LGV que le ministère du Transport, de l’Equipement et de la Logistique projette de réaliser à l’horizon 2035, pour un budget total de 100 milliards de dirhams.
L’ONCF a de même annoncé le démarrage prochainement des travaux de construction des quatre gares LGV (Tanger, Kénitra, Rabat-Agdal et Casa-Voyageurs), alors que le chantier du plus long viaduc El Hachef, long de 3.5 km, a été déjà lancé cet été. Le viaduc du Sebou est achevé.
Les prochains mois verront également le début de la pose des 48.000 tonnes de rails pour le projet LGV, précise l’office dans une vidéo dans laquelle il fait le point sur l’état d’avancement du projet LGV Tanger-Casablanca.
Ce sont les bases de Kénitra et de Sidi El Yamani qui fourniront au chantier près de 700.000 traverses en béton armé, quelque 48.000 T. de rails pour LGV et 1.6 million de tonnes de ballast.
La pose des rails nécessitera 10 trains et 50 camions pour le transport du ballast et 6 trains par semaine pour l’acheminement des rails.
Le Maroc qui verra son premier Train à Grande Vitesse circuler dès le 1er semestre 2018, sera ainsi à l’avant-garde des pays d’Afrique dans le domaine du transport ferroviaire à grande vitesse.