Bruxelles et Berlin ont conclu lundi un traité de coopération policière et douanière dans le but d’améliorer le partage d’informations et la collaboration entre les forces de l’ordre et les services de douane des deux pays.
Cette convention a pour objectif de mettre à jour un traité bilatéral portant sur ces questions, mais qui, après deux décennies, ne satisfaisait plus les besoins de collaboration étroite avec les services allemands. Les discussions visant à mettre à jour cet accord ont été initiées en 2015.
Une telle coopération est d’ores et déjà en place avec les Pays-Bas et le Luxembourg. Le nouvel accord de coopération policière Benelux est en vigueur depuis le 1er octobre dernier.
Dans le cadre de ce dispositif, les services de police peuvent poursuivre des suspects, procéder plus aisément, à des observations et partager des renseignements au-delà des frontières néerlandaise et luxembourgeoise.
Cet accord permettra aussi aux services de police et de douane de la Belgique de coopérer de la même façon avec les mêmes institutions.
Ce pacte insiste particulièrement sur le partage d’informations, entre autres, la possibilité de s’échanger des listes de plaques d’immatriculation. De la sorte, la Belgique et l’Allemagne pourront intégrer les plaques d’immatriculation dans leurs systèmes ANPR respectifs dans l’objectif de localiser sans tarder un véhicule avec des victimes ou des suspects à bord, lorsque la vie ou l’intégrité physique d’une personne est menacée ou pour empêcher d’autres délits graves.